AL QAIDA
L’INQUIETANTE MONDIALISATION D’AL QAIDA
Al Qaida, au travers des attentats récents et à répétition à Londres en Juillet 2005, à Madrid en Mars 2004, aux Etats-Unis, et ceux contre la France au Yéhmen, révèle sa puissance et ses tentacules. Al Qaida, grâce à ses agents dormeurs dans les pays occidentaux, est à même de frapper là où elle le souhaite. L’attaque effroyable dans les trains de Madrid le 11 Mars 2004 , qui a provoqué la mort de 180 morts, tout comme celles de Londres et ses 54 morts, dans trois stations différentes et dans un bus, ont pris par surprise les services secrets.
Al Qaida est l’ennemi numéro 1, qu’il faut abattre, c’est un nouvel ennemi : ses caractéristiques sont nouvelles. Al Qaida combat contre les infidèles occidentaux, et contre l’occupation dans les pays à religion musulmane. Al Qaida n’a pas de pays qui lui soit propre, même si ses racines sont en Arabie Saoudite, au Pakistan et en Irak. Il a plusieurs chefs : Ben Laden, et Zarkaoui. Il procède par guérillaS, essayant par leurs actions ciblées mondiales et les scènes de carnage, de gagner une guerre par l’usure et par la peur qu’ils produisent. Dernière caractéristique : ils usent des moyens modernes tels Internet ou Al Jazeera pour émettre leurs revendications.
Cette nouvelle guerre contre un ennemi invisible, et ses tentacules dans les pays occidentaux inquiétent les services secrets . Que faire contre cette guerre d’un genre nouveau ?
Tout d’abord, la stratégie londonnienne de surveiller pacifiquement les fondamentalistes musulmans, incitant à la guerre contre les occidentaux, a montré ses limites et est remise en cause. C’est désormais le principe de la tolérance 0 qui est adopté face au réel danger Al Qaida: toute personne incitant à la haine contre les infidéles doit être condamnée. Deuxièmement, les attentats à Londres, ont aussi montré la nécessité pour les services secrets européens et américains de collaborer étroitement : le FBI, la CIA, Scotland Yark, la DGSE, et les autres services secrets européens doivent mettre en œuvre une politique collaborative. Une telle collaboration a fait ses preuves entre les autorités françaises et espagnoles, puisque deux personnes ont été arrêtés en France dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Madrid. Tony Blair l’a compris et pésera de tout son poids dans les prochains mois, pour rendre possible cette collaboration.
Enfin, dernier point à ne pas négliger, celui d’aborder la question du retrait de l’Irak : prétexte d’Al Qaida pour frapper les Occidentaux. Le problème est cependant, de parvenir à une situtation suffisamment stable en Irak, pour pouvoir laisser le gouvernement d’Allaoui assurer la sécurité dans son pays.
Or les plus optimistes des analystes de la crise irakienne, estime qu’il faudrait au minimum dix ans, pour que la situation se stabilise. Ce qui laisse présager de nouvelles attaques dans les pays occidentaux, hélas, au nom de la présence militaire en Irak…dont certains pays comme la France et l’Allemagne, s’y étaient opposés…anticipant l’embrasement du Moyen-Orient.
Qui aurait pu prévoir qu’en plus de la crise irakienne, s’ajouterait un déplacement du conflit dans les pays occidentaux ?
Don Quichotte